La coentreprise TSM Windcat, formée par Thomas services maritimes et Windcat workboats, dans le giron de la Compagnie maritime belge, vient de prendre livraison de la coque de son premier navire de transfert d’équipages (CTV) pour l’éolien en mer.
Sa fabrication en aluminium et carbone pour les superstructures a été réalisée par le chantier naval Delavergne, en Vendée. Le navire, pour lequel TSM Windcat a fait appel à la société de classification Bureau veritas, doit désormais être remorqué jusqu’aux Pays-Bas où il sera équipé et motorisé.
D’une longueur de 24 mètres par 7,50 de large, le catamaran, capable d’embarquer jusqu’à 24 techniciens, sera doté de deux moteurs Man IMO Tier III de 750 kW, qui doivent lui permettre d’atteindre une vitesse de 31 nœuds.
« On est sur un navire de très haut standard en matière de design, d’équipement et de construction », souligne Loïc Thomas, PDG de TSM. L’héritage notamment de la longue expérience de Windcat sur ce segment de navire, dont la construction en cours sera le 49e CTV. Le catamaran sera, du reste, baptisé TSM Windcat 49.
« Le navire sera sous pavillon français (NDLR : Rif) et armé par un équipage français », indique le patron de TSM. Il devrait dès cette année être amené à travailler sur un parc éolien au large des côtes de l’hexagone.
TSM possède, par ailleurs, ses propres navires de service pour l’éolien en mer. Une flottille qui s’est enrichi cet été du TSM Ouessant.